mardi 25 mai 2010

trois petits mots

Grand retour de Brassens dans mes oreilles, ça fasait tellement longtemps et pourtant le vrai magicien des mots c'est bien lui, il peut faire pleurer en une rime et vous faire rire au moindre jeu de mot. Ça fait bien longtemps qu'on a pas vu quelqu'un de sa trempe. Certains diront qu'il est sale, qu'il est mauvais, qu'il est inintéressant, qu'il appartient à un autre siècle, qu'il chante mal, que ses paroles sont vides, ces gens là ne savent pas apprécier de vraies paroles, ou ne savent pas écouter. Oui, j'adore Brassens, je l'assume, je le crie sur tout les toits, c'est un génie, et pas un génie à la Gaspard Noé dans Enter the Void mais le vrai génie, le pure.
Message d'amour pour Brassens qui est bien mal vu dans notre génération, ce qui (vous l'aurez compris) m'offusque.
Le beau temps est revenu à Strasbourg, ça me rappelle ces nuits d'été à Rouen où on erre dans les rues au beau milieu de la nuit, qu'on rentre chez Mimi à pied dans un plus ou moins bon état mais le sourire jusqu'aux oreilles, on rigole très fort pour faire fuir les fantômes et ils n'ont jamais osé s'attaquer à nous. C'est pas faute de les avoir provoquer. En parlant de fantôme, un revient demain à la charge mais ce n'est pas à moi d'en parler, à personne d'ailleurs. C'était juste pour dire que ce fantôme me fait très peur et je veux juste l'exorciser ici. Personne ne se rappellera de cette date mais elle est planté dans ma mémoire comme une potence mais je n'ai pas peur cette fois parce que demain on va chez Claire en famille, rien de mieux qu'une campagne, des vieux fous et deux chiens pour vous changez les idées. C'est si facile d'être content, d'être heureux que ça reste un mystère pour moi que tant de gens se trainent derrière le train accroché à leurs valises qui sont plutôt de boulets, il suffit juste de les laisser sur les quais, ils la retrouveront bien assez tôt. Pourtant certains prennent encore des bagages même pour une journée, ils auraient trop peur de n'être rien q'ils n'amènent par leurs malheurs avec eux. Ils veulent absolument les montrer aux autres pour être sûr de ne pas être oublier dans un coin, derrière un meuble.Pourtant ils devraient savoir que ça ne marche pas comme ça, et qu'au contraire ils obligent les autres de venir avec tout leurs attirail.
Qu'ils assument leur bonheur et on en reparlera.

Bonne nuit

vendredi 30 avril 2010

Ma version de Vers le Phare


Les partiels c'est pas la vie

Et ça recommence la semaine prochaine... ça promet !

mercredi 31 mars 2010

"Une allumette craquée dans le noir à l'improviste"

J'adore quand il pleut la nuit et que j'ai la fenêtre ouverte, j'ai l'impression d'être à Chamonix sous la tente un jour du mois d'août. Bientôt je rentre à Rouen, il était temps, car à part un passage éclair, je n'y suis pas retournée depuis les vacances de Nöel, autant dire une éternité. J'ai quelques idées de dessins mai je crois que ça attendra le papier et les photos.
Je sais pas trop trop pourquoi je suis revenue ici, un p'tit kiff au passage.
J'aimerais faire une vraie bd avec un vrai scénario mais je vois pas comment je peux faire ça, mes pauvres personnages ne peuvent pas rester dans un environnement blanc-hôpital (et damned ce que j'aime pas ça le blanc-hôpital). Et puis c'est pas facile de faire ça bien, en fait je devrais faire ça avec deux autres personnes, une qui m'aide à écrire et l'autre à dessiner (en gros je fous rien...).
Désolée à 1h du mat' je suis rarement inspirée, mais tout ça c'est à cause de Moo, si j'avais pas lu son article j'aurais pas eu envie d'écrire ! Ce côté asociable spécifiquement internautique doit bien cesser un jour. Enfin pas complétement, ça a du bon, j'ai moins l'impression de flotter, et plus de vivre et mon stop-facebook en a insipré (mouhahahaha).
Si j'écris là c'est peut être aussi que les fins m'angoissent. J'arrive à la fin de "Vers le phare" de Virginia Woolf et j'ai pas envie, plus qu'une trentaine de page et j'ai vraiment pas envie, y'a tout un monde dans ces pages, toute une vie et j'ai pas spécialement envie de l'achever. Je ne sais pas s'ils continueront à vivre jusqu'à la fin du livre et je ne veux pas tous les enterrer. C'est pourtant curieux d'être angoissée par la fin d'un livre, mais j'ai l'impression que pendant rien qu'un instant, devoir fermer ce livre pour la dernière fois, de finalement tourner la dernière page me donnerait une impression de grand solitude. Je m'y suis attachée à cette Lily Briscoe, ce Mr Ramsay et puis Prue et James qui peuvent être stupides des fois, et puis j'aimerais revoir William Bankes et Mrs Ramsay et puis même Charles Tansley arrive à me manquer. C'est vraiment bizarre ce qui se dégage de ce livre, je le conseille à tout le monde, sauf peut être les angoissés de la fin, enfin ça je vous le dirais quand je l'aurais fini (je pense que je vais le faire trainer). Mais bon j'ai encore 3 livres à lire et je n'arrive que à en lire deux en même temps alors je vais devoir le finir dans l'urgence, je vais devoir violer son souvenir avec tout les autres qui n'ont rien à voir et puis qui sait, il en naîtra peut être un ignoble pot-pourri, une tumeur à face humaine, et j'aurais décue ce livre. Que c'est dur les études littéraires, ça vous tue des oeuvres dans l'oeuf de l'imagination, ça vous décortique tout, ça voit des pervers, des tordus, des schyzophrènes, des dépressifs à chaque tournure de phrase. Et puis à force de tout découper, de tout rationnaliser qu'est ce qu'il en reste ? Eh bien une longue dissertation, une "attaque" sur l'oeuvre, c'est vous qui racontez ce que l'auteur a voulu dire, ce que signifie Mrs Ramsay, que la structure grammatical de cette phrase nous montre qu'en fait elle est n'est rien, à part deux groupes nominaux et une virgule. C'est vrai c'est pas toujours facile, c'est souvent pesant, mais des fois il le faut bien et puis soyons francs je n'aurais jamais ouvert ce livre en d'autres circonstances. Les profs aussi essayent de créer ces "allumettes craquées à l'improviste dans le noir" et ils ont, la plupart du temps, bien du courage.

dimanche 14 mars 2010

Igor en formation (2)




Bon, y'a encore du travail, je crois que j'ai pas saisi tout les principes mais c'est en faisant qu'on apprend ! ^^

jeudi 4 mars 2010

Oh mon Dieu un long texte !!

C'est toujours assez pertubant de faire de grandes pauses dans un blog généralement ça annonce un changement, pas spécialement radical mais une évolution. Finalement le détachement n'est pas si mal. Mais il y a tout ce fantasme de l'écriture qui me ralentit. Je ne suis pas vraie quand j'écris sur le blog, je ne sais pas si on peut être vrai quand on écrit, sachant qu'on réfléchit nos phrases, qu'on les corrige, il n'y a pas la spontaneité de tout les jours. Après ça dépend aussi de ce qu'on appelle vrai, si c'est la forme réfléchie ou brute qui compte. Pour moi c'est le brut qui compte, le naturel, ce qui sort sans avoir spécialement conscience, c'est cette rapidité de l'esprit, et pas ces moments très long de réflexion. J'ai toujours été fasciné par la rapidité de l'esprit, lorsque quelqu'un nous parle même de quelque chose à quoi on ne s'attendait pas du tout on est capable de répondre quelque chose dans l'immédiat, à peine la phrase finie on rembraye et on suit. On ne met presque jamais plus de 10 seconds à répondre et pour moi c'est fascinant, tout le travail inconscient qui se fait derrière. J'aime essayer de voir l'intérieur de quelqu'un lorsqu'il parle, ne pas s'arrêter à ses mots, voir tout ce qu'il se passe derrière, essayer d'apercevoir la vraie personne derrière. Les mots ne sont que des mots, ils ne disent pas grand chose en eux même c'est le sens qu'on leur donne qui est important mais notre sens n'est pas celui des autres et j'aime beaucoup voir le sens des mots des autres, c'est là que l'on sait à qui on parle, c'est là qu'on parle vraiment. C'est aussi pour ça que j'écris toujours très vite, je ne m'arrête pas jusqu'à que mon idée parte ailleurs, je ne peut retransmettre qu'une si petite partie de ce que je vois ça en devient frustrant. Ne pas pouvoir s'exprimer correctement, c'est exactement ça qui se passe aussi avec mes dessins, je suis tellement limitée dans mes moyens, c'est angoissant. Et voilà mon idée est partie elle a évolué en autre chose, elle a saisie un autre fil, et là encore une fois, elle ne s'arrête jamais, quand je dors elle devint folle, elle bouge tout le temps, je ne fais que des petites pauses, je l'arrête pour l'expliquer et elle repart encore toujours plus vite, elle file à 100 à l'heure, j'ai même des fois du mal à suivre les connections qui sont faîtes, en tout cas c'est impossible pour moi d'expliquer les liens. C'est sympatique ce côté random de la pensée, j'aimerais bien voir celui des autres, mais si j'ai du mal à suivre les miennes, je ne suiverais jamais les autres. Je suis un peu jalouse, enfin ce n'est pas le mot juste mais c'est le seul que j'ai trouvé pour dire que j'aimerais vraiment les voir. Mais il faut savoir garder le mystère... Raah c'est d'un autre côté tellement fascinant ! Nom d'une banane !

mercredi 3 mars 2010

Petit craquage, rien de bien grave



Hum hum... Alors oui, c'est de l'art si vous vous posiez la question et non ce n'est pas avec l'eyeliner que m'a offert Sara, pas du tout...
Ouais je sais faudrait mieux que j'aille me coucher des fois...

mercredi 3 février 2010

21 gm ?

Invictus

Out of the night that covers me,
Black as the pit from pole to pole,
I thank whatever gods may be
For my unconquerable soul.

In the fell clutch of circumstance
I have not winced nor cried aloud.
Under the bludgeonings of chance
My head is bloody, but unbow'd.

Beyond this place of wrath and tears
Looms but the Horror of the shade,
And yet the menace of the years
Finds and shall find me unafraid.

It matters not how strait the gate,
How charged with punishments the scroll,
I am the master of my fate:
I am the captain of my soul.



lundi 25 janvier 2010

Goddam right






Ceux qui sont déja allé sur mon autre blog on déjà vu cette image, mais comme je publie ici aussi les dessins que j'aime bien qui n'ont rien à voir avec ma vie ou celle de Dame Roulyo, je le publie ici.
D'autres voudront peut être savoir d'où elle me vient, c'est la photo de profil de Sara qui a eu la gentillesse de me l'envoyer, c'est vrai que j'ai pris un peu mes libertés quand on regarde l'orginal, j'en ai plutôt fait une autre version, c'est plus ça qui m'interesse, reproduire comme je ressens. Si vous avez d'autres photos ou dessin dans le même genre (avec qu'une seule personne dessus s'il vous plait, les portraits de groupe c'est vraiment pas mon genre) je suis preneuse, quand je pars en quète d'une image je ne suis généralement pas très douée, faut croire que le surf c'est aps ma spécialité (je retiendrais mon gène "blague à la Sara" en rebondissant sur le surf, j'espère que t'apprécie lecteur !)
Cet article est plus un appel d'aide pour avoir des modèles. Il n'a pas de véritable utilité en soi, je m'arrêterai donc là.
Bisous






jeudi 14 janvier 2010

Flottaison

Grosse remise en question maternelle qui n'abouti finalement qu'à une longue culpabilité qui se noie dans la couette de mon lit et attend que ça passe. "Tu flottes", ben oui c'est un vrai problème, je flotte, à croire que je sais pas nager, mais le pire c'est que tout ça est vrai et que je ne sais plus comment on fait pour arrêter de flotter, enfin si, je sais théoriquement, mais je ne sais pas d'où vient cette paralysie, qui n'est d'ailleurs que physique, je torture ma conscience à faire du sur-place quand elle me montre ce que je pourrais faire. Peut être aussi qu'elle se fait de trop grand film et que finalement de décéption, en décéption elle finisse elle aussi par se dire "et puis merde". Dans tout les cas c'est impression d'impasse ce n'est que moi qui l'ai construit brique par brique et le problème c'est qu'il n'y a que moi qui doit la démolir brique par brique, alors me voila devant le mur a attendre je ne sais quoi, même pas vraiment qu'il tombe j'aurais trop peur de voir ce qu'il y a derrière, peut être que c'est vraiment moi qui me poursuit dans mes cauchemards, un sérial killer qui serait moi car il n'en peut plus de flotter, faudrait un jour que je me retourne dans mon cauchemard, que je vois ce qui me poursuit, y'aura peut être moyen de négocier pour qu'il ne me mette pas en pièce...
En attendant je flotte toujours, je vais aller flotter à la machine à laver avec Murakami qui me donne l'impression de moins flotter puisque les "héros" bougent tout le temps...