[J'échangerai pas ma place, même si on va dans l'mur]

Alors la mission du jour, donnée par cette chère Léa, est de m'exprimer à partir de cette image, choisie avec soin venant d'ici (qui est, au passage, un blog tout simplement génial, que cette chère Choupette m'a fait découvrir un jour de blablatage msnien).

Du coup petite visite rapide du blog pour me mettre dans l'ambiance, et bien que j'ai promis un article qui boulverserait l'odre cosmique par son humour, sa délicatesse et sa grâce, il n'empêche que me voilà un peu stressée, mais surtout tout en joie devant ce nouvel exercice : me proposer d'écrire un article à partir d'une image, je ne pensais pas qu'il y avait quelqu'un d'assez courageux déja pour me lire mais en plus pour me demander d'écrire c'est du suicide prémédité, mais il y a beaucoup de choses que je ne pensais pas avant de te rencontrer Nounoune !!

Cette image, fait evidemment référence à mes statuts, pseudos et autres articles que j'ai pu publié le 13 mai il me semble, suite effectivement à la libération des otages : Sara et moi-même du joug du terrible dictateur qui nous avait pourri la vie quelque mois plutôt. Je crois que ça restera une victoire inégalée dans le monde du sport : K.O au premier round ("On va boire un café ce soir ? J'aimerais bien qu'on parle..." réponse immédiate :"Non, désolée, j'ai pas envie", paf dans l'estomac, ou plutot l'entre-jambes, c'est bien plus douloureux, dommage que Sara n'est pas été là pour compter, elle aurait sûrement apprécié. Malgré tout, un boxeur de cette envergure (et de cette stupidité) n'abandonne pas facilement : "Mais pourquoi tu veux pas ? Ca fait longtemps qu'on s'est pas vu... T'as d'autres choses à faire ?"... Comment expliqué à un babouin mâle atrophié du cerveau que vous préféreriez vous faire chier dessus par un cygne marxiste que de devoir passer une soirée avec lui ? Eh bien commencez comme vous avez continué : "Non, j'ai pas envie, c'est tout, merci pour mes affaires, j'y vais").

Bref, c'est après cet épisode mémorable que j'ai fêté ma liberté retrouvée, celle de plus stresser dans la rue, de plus voir ses affaires dans son appart' en sachant que vous serez obligé de le revoir pour lui rendre, de plus culpabiliser parceque vous êtes parfois bête et que vous pensez tout le temps que c'est votre faute.

Mais cette liberté du coup, il faut en faire quelque chose ! Faire son shopping dans la rue de potentielle proie, victime de regard indiscret, suivi de pouffements gênés, franchement c'est pas mon genre.

Non, ma liberté je la célèbre autrement, marcher seule dans la rue du gros, avec de superbes chansons dans les oreilles, les cheveux au vent, les mains dans les poches, ou une tenant du bout des doigts une cigarette, l'air décontracté, par grandes enjambées, le sourire gravé sur le visage, et les yeux vers le ciel. C'est comme ça que je fête mon retour, que je claque la porte au nez des trois mois passés avec lui, et que je vais de l'avant !

(alors Léa, qu'en as tu pensé ? ^^)